lundi 3 juillet 2017

Madame Marcel part à la retraite.

Discrète, peut être un peu timide, on connaît assez peu Madame Marcel. Nous l'avons rencontré pour écrire cet article car il nous semble important de lui rendre un hommage personnalisé.

Évelyne Marcel a étudié à l'école normale de Nice. Elle a « traversé » toutes les classes du CP au CM2 durant sa carrière qui l'a conduite de Nice à Gemenos puis à Auriol où elle termine après 11 ans de poste.
Elle regrette de partir maintenant alors qu'elle a l'impression d'être efficace aujourd'hui avec toutes les connaissances engrangées.Nous imaginons facilement l’expérience qu'elle a acquise et aussi les nombreuses réformes qu'elle a subies. Elle nous a confié que ce n'est pas le plus intéressant dans la vie d'une institutrice que de subir tous les 3 ans un nouveau programme allant tantôt vers l'avant, tantôt vers l'arrière. Elle a vu l’impact des écrans et des tablettes sur la concentration des enfants, la civilisation des loisirs qui place parfois l'école en second plan. Malgré ce constat, elle est restée attachée aux enfants surtout les CE1 dont elle aime la spontanéité.
Elle nous a confié pour cet article : « Mes plus beaux souvenirs sont les chorales d'enfants qui donnent beaucoup d'émotion ».

Ce vendredi 30 juin 2017, les enfants lui ont fait une surprise. 
Ils se sont réunis dan la cours pour lui chanter la chanson de Hugues Auffray. Voici la dernière strophe (version adaptée) :
« … Adieu madame la professeur
On ne vous oubliera jamais
Et tout au fond de notre cœur
Ces mots sont écrits à la craie
Nous vous offrons ces quelques fleurs
Pour dire combien on vous aimait
On ne vous oubliera jamais
Adieu madame la professeur ... »
(extrait « Adieu monsieur le professeur », chanson interprétée par Hugues Auffray)

Ce fut sans doute le plus bel au revoir.

Nous lui souhaitons une bonne retraite méritée, du côté de Nice. Nous lui souhaitons de prendre enfin le temps de se consacrer à ses passions : reprendre le piano, les études de langues étrangères et.... la chorale.


Madame Marcel, inspiré par notre bon Jean de La Fontaine, nous vous disons aujourd'hui : « vous qui avez bien oeuvré, et bien maintenant vous pouvez chanter ».